Une méthode fiable pour évaluer le nombre de cas

Ma méthode de reconstitution du nombre de personnes touchées par le coronavirus semble juste, comme je viens de le constater avec le cas autrichien.

La méthode est simple : comme on ne dépiste pas toute la population, le chiffre le plus fiable est le nombre de décès. En appliquant le taux de létalité, je reconstitue le nombre de personnes ayant été touchées par le virus (malades, guéris, porteurs sains et morts.) Il y a certes une incertitude sur le taux de létalité, alors j’ai pris celui de la Corée, pays développé qui fait un bon dépistage et soigne ses malades : j’ai calculé ce taux à 1,1%.

L’Autriche compte 368 décès. Si j’applique le taux de 1,1%, j’obtiens 32999 infectés soit 0,37% de la population. Et qu’est-ce que je viens de lire dans la presse ? Que 0,32% de la population serait infectée d’après une étude statistique ! Cela confirme mon calcul.

Si j’applique mon calcul à la France avec 14967 décès, j’obtiens 1,3 millions de personnes infectées, ce qui représente 2% de la population. Je rappelle que l’objectif pour l’immunité collective est de 70%. On est encore au tout début de l’épidémie.

NB : D’après le taux de létalité de 1,1%, on aura environ 500 000 morts en France à la fin de l’épidémie. C’est une estimation haute qui inclut le transfert de mortalité d’autres pathologies vers le coronavirus. Ce qu’il faudra évaluer, c’est la surmortalité due au virus.